Bien que l’accès aux services financiers personnels soit de plus en plus aisé, il y a encore des millions d’adultes en France qui sont aujourd’hui en dehors du système bancaire, et n’ont pas accès à un compte bancaire.
De nombreuses personnes sont incapables d’obtenir un compte standard, soit parce qu’ils ont une mauvaise cote de crédit, soit en raison de difficultés financières passées provoquant un interdit bancaire ou simplement un manque d’antécédents financiers positifs.
Alors que les banques ayant pignon sur rue sont toujours prêtes à traiter avec les personnes ayant une bonne cote de crédit, ils sont malheureusement trop prudents, notamment sur les facilités de crédit tels que les découverts.
Prenons la définition de base du compte bancaire :
Le comptes bancaire de base est connu par le nom de compte courant. Avant négociation avec le banquier, ce type de compte de base permet de déposer et retirer de l’argent, effectuer des virements. A l’introduction il n’y a habituellement pas de découvert proposé, pas nécessairement de moyens de paiement (chéquier, carte) pour lesquels il faudra souscrire des options. Les comptes courants de base fournissent simplement un moyen pour recevoir et retirer de l’argent, soit au comptoir ou par transfert électronique de fonds (virements).
Ce manque de fonctionnalités signifie qu’il y a peu de risque ou de coût pour les banques, et donc leur taux d’approbation sont beaucoup plus élevés. Il restera donc à l’appréciation du banquier de vous proposer plus d’options, plus de marge. En fait, les seules personnes qui devraient avoir leurs demandes légalement rejetées sont celles subissant un interdit bancaire non réhabilité, ou ceux ayant eu des histoires de fraude ou de très mauvaises créances.
Sachez que :
L’établissement bancaire ou l’établissement de paiement doit, en premier lieu, informer le demandeur sur les conditions d’utilisation du compte, le prix des différents services, les dispositions régissant le compte et les engagements réciproques (client et banque).
Il doit le faire par un engagement à signer une convention de compte de dépôt ou un contrat de compte de paiement.
Source : Administration française