Pour résumer le rôle de ces agences, on pourrait dire que les notes attribuées sont ou non un gage de confiance pour le marché. Elles ont donc directement une influence sur la valeur interne de l’entreprise, de l’État ou de n’importe quelle structure observée (communes, banques, régions etc ...). Ce rôle pourrait s’avérer dangereux sans régulation (c’est ce que demande aujourd’hui certains politiques).
Il faut savoir que les trois plus grandes agences au monde contrôlent 90% du secteur. Or des enquêtes menées en 2007 aux États-Unis ont jeté un doute sur leurs pratiques. On leur reprochait des erreurs d’évaluation ainsi qu’une situation de conflit d’intérêts et un manque de transparence.
Les répercussions sur le plan économique peuvent être très importantes. Tout récemment le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, s’interrogeait sur le rôle qu’elles pourraient jouer dans la crise de la dette des états européens.
Il s’interrogeait particulièrement à l’annonce de Standard & Poor’s qui mettait sous surveillance négative la note de la France et des 14 autres pays européens.
Ce qui est principalement retenu de l’évaluation de S&P au regard de ses conclusions, c’est que l’agence se réfère plus à des facteurs politiques en délaissant beaucoup trop les principes économiques fondamentaux.
Or les agences de notation devraient avoir comme seuls critères importants les critères financiers. Elles doivent évaluer le risque d’un point de vue limité à l’aspect financier sans prendre en compte des risques plus globaux. D’autant plus que c’est sur l’observation de ces notations que les marchés se basent.
Le triple A qui préoccupe tellement tous les pays concernés par cette crise, est accordé par ces agences.
Wikipedia vous propose d’ensavoir un peu plus ...