La seconde catégorie de crédits immobiliers est constituée des prêts in fine.
Le prêt in fine est caractérisé par le remboursement des échéances composées uniquement des intérêts.
Dans le prêt in fine, le remboursement du capital n’a lieu qu’à la fin de l’échéance.
Celui-ci n’est donc pas amorti et doit être payé en une seule fois.
L’autre particularité du prêt in fine réside dans le montant des intérêts.
Ceux-ci sont plus élevés par rapport à ceux d’un prêt amortissable.
Par contre, ils sont déductibles des revenus de l’emprunteur.
Avec ce type de prêt, l’emprunteur peut réaliser des économies sur les impôts.
Avec un placement de l’argent qui n’est pas utilisé pour régler les mensualités, l’emprunteur conserve des revenus stables et élevés.
Toutefois, il devra prévoir le paiement final du capital qui pourrait lui sembler très élevé s’il n’est pas très prévoyant dans ses calculs.
En effet, le revers du crédit immobilier est une certaine insouciance due au fait qu’on est déjà en possession des biens immobiliers et que l’on a parfois tendance à croire qu’ils sont déjà acquis.
Le règlement des mensualités réduites donne l’illusion que l’on est déjà en règle avec la banque.
Or, en choisissant l’option in fine, le gros du capital ne sera déversé qu’à la fin de l’échéance, entraînant parfois de gros efforts, ou la contraction d’un autre prêt pour pouvoir arriver à la régler si le propriétaire n’est pas assez prévoyant.
Cette situation nous mène à considérer la troisième catégorie de prêts octroyés dans le cadre du crédit immobilier.