Les commissions d’intervention

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Les commissions d’intervention font partie des différents types de frais bancaires prélevés par les banques pour les services qui rendent aux clients. Elles se présentent sous diverses formes et sont définies comme des sommes prélevées par les établissements bancaires en contrepartie du paiement de certaines opérations. Il s’agit généralement d’opérations payées par chèques ou cartes bancaires alors que le solde du compte est jugé insuffisant. C’est le cas notamment des opérations qui sont réglées par la banque en cas de dépassement de découvert autorisé ou de découvert non autorisé. Il s’agit d’une taxation des opérations irrégulières qui sont tout de même payées par les banques.

Les commissions d’intervention, des coûts plus ou moins importants

Le montant global des commissions d’intervention à charge du titulaire d’un compte bancaire peut être relativement important en cas de répétions d’opérations irrégulières sanctionnées par ce prélèvement. En effet, pour une personne qui bénéficie de plusieurs paiements d’opérations alors même que la provision de son compte est insuffisante, le coût total peut être élevé. Le tarif moyen des commissions d’intervention pratiqué par les banques en cas de règlement d’une opération en cas de dépassement de découvert autorisé et de découvert non autorisé était de 8.50 euros en 2011. Imaginez un seul instant ce montant multiplié par 5 voire plus au cours d’une même journée. Le titulaire du compte pourrait se retrouver avec des commissions d’intervention d’un montant pouvant avoisiner les 1000 euros le mois voire plus l’année.

Quelques informations utiles sur les commissions d’intervention

La réglementation ne fixe aucune limitation au nombre de commissions d’intervention que peuvent prélever les banques. Cela dit, les établissements bancaires ont toute la liberté d’indiquer un plafond de perception qui peut être un plafonnement journalier ou encore un plafonnement mensuel. D’ailleurs, pour les bénéficiaires d’un forfait de compte gamme des moyens de paiements alternatifs au chèque plus connu sous le nom de GPA, les sommes prélevées sont estimées à 50% du coût normal facturé par les banques.

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